Christophe Urios, pour le podcast La Cravate, est revenu sur son expérience en tant que joueur au Castres Olympique :

Il y a eu une vraie ascension, assez rapide, liée ce que je viens de te dire, ils avaient fait venir des joueurs qui rentraient au labo, des mecs qui avaient un très bon niveau rugbystique, mais qui était capables de bosser au labo. De suite, cette équipe s’est renforcée, il y a eu une vraie dynamique. Moi j’arrive en 91, on arrive pas à se qualifier, par contre en 92 on fait déjà la demi-finale contre Toulon, en 93 on est champion, 94 c’est une grande déception pour moi parce qu’on était meilleurs que 93 et on a pas été capables de se qualifier, ça, ça a été une grande déception pour moi. Ensuite en 95, on fait cette finale qu’on ne méritait pas et puis après moi je commençais à être en fin de carrière. Effectivement ce club, le Castres Olympique, dans les années 92/93, autour de dirigeants historiques, de staffs techniques historiques comme Alain Gaillard, qui a été important pour moi et pour la ville, est monté crescendo et très vite, on a eu des résultats.