Jefferson Poirot : « Un match comme celui-ci en septembre, avec 1000 personnes, on a presque l’impression de ne pas avoir joué un quart »

 

Interrogé au micro d’ARL, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, s’est confié sur le contexte particulier dans lequel se disputaient ces phases finales de Challenge Cup : « Ca nous a enlevé un poids, parce que c’était un quart de finale. C’est un match où on aurait pu terminer une compétition donc on avait à cœur de le gagner, surtout que c’était chez nous. Après, un poids par rapport à l’histoire, non pas forcément, parce qu’aujourd’hui on doit écrire notre propre histoire, et ça va passer par des matchs comme ça et il faudra être prêts à les jouer. La petit différence qu’il y a eu sur ce match, et c’est ce qui a été un peu bizarre, même dans l’ambiance pour nous après le match, c’est le contexte actuel, un match comme celui-ci en septembre, avec 1000 personnes, on a presque l’impression de ne pas avoir joué un quart. C’est un peu dommage. Le plaisir n’est pas au maximum parce qu’on n’a pas pu le partager comme on aurait voulu […] On est super content parce que sportivement c’est génial, mais ça n’a pas sportivement la même saveur […] Pour la demi, ça peut être une bonne chose pour nous, mais à ce niveau-là, supporters adverses ou pas, c’est l’envie qui prend le dessus. Je suis persuadé qu’il y aurait eu beaucoup de supporters béglais aussi. Ca aurait été un match génial avec du public, mais ça n’enlève rien de la magie de la compétition. On est en demi et on a envie d’y croquer à pleine dent« .