Christophe Urios : “Le match que l’on fait pendant 80 puis 100 minutes, pour le coup, c’est une vraie surprise”

     

    Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, s’est confié sur la demi-finale de Challenge Cup face à Bristol et son intensité physique pour un match de début de saison : “C’est la première grosse déception depuis que je suis arrivé. On voulait se qualifier pour remporter ce Challenge et on n’a pas réussi à le faire. C’est un coup d’arrêt. Mais en même temps, ça fait partie des passages obligés pour continuer à grandir. On va voir maintenant. Je suis impatient […] J’ai déjà joué des prolongations, mais c’est la première fois que j’en voie en tant que coach. Autant, avant le match d’Edimbourg, j’avais des doutes un peu, parce qu’on n’avait fait qu’un seul match et qu’eux sortaient de trois gros matchs, autant là je savais que l’on serait prêts. On avait fait deux matchs dont un bon match contre Edimbourg où on a été solide. Après, effectivement, je n’avais pas imaginé les prolongations, même si en phases finales, tu l’intègres toujours un peu. Mais pour moi, ce n’est pas un problème physique. Quand de la 45ème à la 55ème, on se fait balader, c’est parce que l’on fait des erreurs. Si ça avait été un problème physique, on ne serait pas allé aux prolongations. Quand on revient à 20-20, on était plus fort qu’eux physiquement. C’est vraiment un problème d’erreurs. Il faut que ça soit compris. Depuis le début on dit que les matchs de phases finales se jouent sur des détails, pour faire de grandes choses, il faut les soigner. On a su le faire contre Edimbourg. Et là, le match était d’une intensité folle, et le match que l’on fait pendant 80 puis 100 minutes, pour le coup, c’est une vraie surprise. Je ne pensais pas que l’on soit capable de faire un match avec autant d’intensité, à cette période de l’année. C’est très encourageant pour la suite. Maintenant, il faut soigner ces détails, qui font que quand tu es sous pression, quand c’est dur, tu fais les bons choix aux bons moments. Il faut aussi parfois calmer le jeu, contrôler les temps forts, les temps faibles. Notre envie, notre appétit de gagner le match, a fait que parfois on n’était pas trop dedans. Mais c’est l’histoire d’une équipe“.