Interviewé dans le podcast La Cravate, Jean-Baptiste Dubié est revenu sur son arrivée à l’UBB, en 2015 :

Au début, j’ai 25 ans donc je fais plus partie des jeunes joueurs, tu es un jeune joueur aguerri à 25 ans, je l’étais puisque j’avais déjà joué plus de 100 matchs pros, j’avais quand même de l’expérience même si la majorité de mes matchs était en Pro D2. J’en avais joué un trentaine en Top 14. Tu arrives là au début tu es trop heureux quoi. Moi dans ma tête c’était pas : “Bon j’arrive en Top 14, je veux être champion”, c’était pas ma mentalité. Il y a des mecs qui sont comme ça, moi j’étais là : “Je veux progresser et je veux m’installer en Top 14”. J’ai toujours été plus rationnel  parce que j’ai souvent été barré. Je suis arrivé dans une équipe meurtrie du départ de Vincent Etcheto, vraiment, surtout derrière. Les mecs étaient blasés parce que ce n’était pas prévu que Vincent parte. C’était Laurent qui s’en était séparé, il avait encore un an de contrat. Du coup, quand je suis arrivé, c’était ça : “il y a Etcheto qui est parti et Ibanez qui va être le patron”. C’était bizarre tu vois. Il y avait des supers joueurs, Félix Le Bourhis, Julien Rey qui faisaient partie des centres historiques donc moi je m’identifiais beaucoup à eux au départ, même avant d’être à Bordeaux. Ce sont des mecs qui jouaient tout le temps, ils avaient des sélections en équipe de France et c’est vrai que j’ai trouvé une équipe meurtrie. Pourtant à vivre des belles choses, qualifiée en Coupe d’Europe, les deux premières saisons on fait deux années de Champions Cup et on fait des bons matchs. On se qualifie pas la deuxième année parce qu’on fait de la merde alors qu’on va gagner à Exeter, on va gagner à l’Ulster, on perd sur un point de bonus, il y avait quand même de quoi se mordre les doigts.