Marti : “Je ne comprenais pas qu’il n’y avait pas un grand club à Bordeaux”
Au cours de l’émission de France 3 Aquitaine “La voix est libre” samedi matin, Laurent Marti le président de l’UBB a été invité à s’exprimer sur le sujet de la difficulté d’exister économiquement en Top 14 en Aquitaine. Pour lui, “on est quand même une terre de rugby, il y a une culture qui est très, très forte. Mais c’est vrai que, et je me rappelle des débuts ici, on se sentait un peu enfermés entre Agen, Pau, La Rochelle… Le sud on avait très vite Mont-de-Marsan et Dax, plus loin Bayonne et Biarritz, on voyait que ces clubs essayaient de draguer un peu sur Bordeaux, et c’est normal aussi, en essayant d’agrandir leur bassin économique vers Bordeaux… Mais de notre côté on est quand même une région qui est très rugby, donc ça procure des avantages. Ceci dit, Toulon ne se rend pas compte de la chance qu’ils ont. Parce que sans les hommes politiques, nous ne sommes rien dans un club de rugby. A moins d’être archi-milliardaire, si un maire ne veut pas aider… […] Je ne comprenais pas qu’il n’y avait pas un grand club à Bordeaux. Mais on ne comprenait pas ce qu’il s’y passait, et ensuite on voyait Bègles et le Stade Bordelais. Sans la fusion, ils n’auraient jamais redécollé […] Je n’ai pas fait la fusion, je suis arrivé au moment où elle se faisait, je l’ai accompagnée. Je n’ai pas trouvé que c’était si difficile que ça. Cela pose des problèmes parce que les gens sont attachés à leur propre histoire, ils ont peur de perdre leur histoire. Je leur ai dit qu’on respecterait leur histoire, mais qu’ils devaient penser à leurs petits enfants.“

