Marti : “Etcheto…C’était un cas difficile à traiter, douloureux et pénible”
Lors de la conférence de presse qu’il a donné ce matin et qui a été reprise en direct par Sud-Ouest, le président Laurent Marti est revenu sur le licenciement de Vincent Etcheto : “C’était un cas difficile à traiter, douloureux et pénible. Quand un entraîneur part, on passe pour le méchant président qui laisse partir l’entraîneur. Il faut faire attention à ce qu’on dit, ne pas aller trop vite en besogne. Le projet offensif de l’UBB c’est quelque chose qu’on a importé du Stade Toulousain, ça restera l’ADN de notre club. On veut pratiquer un jeu offensif, même si ce n’est pas la seule méthode pour gagner. C’est une œuvre collective de tous les entraîneurs qui sont passés ici, et pas d’un seul homme. Si l’UBB réussit depuis des années, c’est une oeuvre collective. On est toujours dans cette intention, de prendre des risques et de pratiquer un rugby vivant. Après six années passées, après être allé cherché Vincent alors qu’il descendait avec Le Boucau en Fédérale 2, il a apporté satisfaction, comme tous les entraîneurs qui sont passés ici. Je veux encore le saluer et le remercier. Il a pu se nourrir d’un club sain et bien géré. Je lui ai demandé plus et nous n’avons pas su nous comprendre. Il n’a pas compris mes arguments et je n’ai pas compris les siens. C’est comme dans les couples, l’aventure s’arrête et je le regrette. Je suis là pour prendre des décisions, parfois à contrecoeur. Si je me plante, on dira que c’est de ma faute.”
En réponse à la question d’un journaliste, il a rajouté : “Nos points de désaccords sont venus progressivement. Je lui demandais plus et il n’a pas fait les efforts. Cela a mis de la tension entre nous, alors que nous sommes très copains. Je ne vais pas détailler nos points de désaccords avec Vincent en public […] C’est normal que les supporters soutiennent Vincent, il mérite d’être aimé. C’est humain. Ma décision n’est pas un caprice de président. Des choses m’ont été rapportées […] Quand Marc Delpoux est parti, on soulignait qu’il avait mis en place le jeu offensif de l’UBB. On avait l’impression que le club allait s’écrouler avec son départ […] Vincent a fait six ans, c’est beaucoup dans un club […]Peut-être, je suis sûr même que vous allez vous dire que le jeu de l’UBB est toujours là, même après le départ de Vincent. Pourquoi ? Parce qu’on a beaucoup de joueurs de grande qualité”.
Sud Ouest

