Maxime Lucu : « On a beaucoup parlé de saison de transition après le départ de Christophe, mais nous on s’y refuse »

 

Interrogé au micro d’ARL, notre demi de mêlée, Maxime Lucu, s’est confié sur les ajustements réalisés suite au départ de Christophe Urios : « On a beaucoup parlé de saison de transition après le départ de Christophe, mais nous on s’y refuse. On n’est pas là pour jeter 8 mois à la poubelle, c’est ce que l’on a dit au staff quand ils sont revenus. Ce n’est pas forcément facile pour eux de prendre l’équipe de Bordeaux à ce moment de la saison, on a donc voulu être avec eux et leur donner notre confiance parce qu’on n’a pas envie que ce soit 8 mois de merde à Bordeaux. Ils sont dans la lignée de ce qu’on est en train de faire depuis des semaines, c’est que Bordeaux n’est pas à la ramasse, le club dont tout le monde a parlé pendant des mois. Ce n’est pas parce qu’il y a des petits trucs comme ça qu’il faut baisser la tête. On leur a dit que l’on avait confiance en eux à 100% et ce que l’on fait depuis quelques semaines c’est dans la lignée. On continue à travailler sans faire trop de bruit. Il faut beaucoup de soutien pour ces entraineurs parce qu’on en a besoin, une équipe ne fonctionne pas sans. On se sert forcément des coachs pour avancer. Ils amènent leurs pattes parce que c’est eux qui dirigent toute l’équipe. Il y a la composition d’équipe, des choses comme ça. Il y a une trame qui reste la même, il travaille avec ce qu’ils ont l’habitude de faire, ils travaillent très bien ensemble tous les deux et nous on suit derrière. On n’est juste des joueurs de rugby et on a besoin d’entraîneurs pour jouer et mettre en place des stratégies pour mettre à mal les équipes. Ils ont été entraîneurs avant, ça ne les change pas forcément, mais eux aussi ne veulent pas vivre 7 mois de galère, à juste faire une saison de plus. On n’est pas là pour ça. Ce sont des choses qui arrivent dans le rugby, il y a des départs de joueurs, d’entraîneurs. Certes en pleine saison, ce n’est jamais évident pour un club d’avoir du chamboulement, mais ça arrive et je l’ai déjà vécu. Derrière, il faut voir ce que tu veux mettre en place. On est des compétiteurs, joueurs et entraîneurs, soit on décide de continuer et faire une saison magnifique avec Bordeaux, soit on décide de baisser la tête, mais on n’est pas forcément éduqué comme ça. Quand on fait du sport et qu’on joue au rugby, on a envie de gagner. On a tous été dans le même sens lorsqu’on a discuté quand on est revenu de vacances. Les choses étaient claires dès le début« .