Jefferson Poirot : “Maintenant, c’est le moment de prendre du plaisir, de se régaler”
Interrogé au micro d’ARL, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, est revenu sur l’évolution du club ces dernières saisons, sous l’impulsion de Christophe Urios : “Tout ce que je sais, c’est que le staff de Christophe Urios a transformé le club. Il a réussi à nous amener aux phases finales, à casser ce plafond de verre que l’on avait auparavant et faire de nous une équipe de haut-niveau. C’est la fin d’un cycle, mais on a à cœur de faire quelque chose de bien parce qu’on a travaillé très dur depuis 4 ans pour faire tout ce que l’on a fait. C’est l’heure de se payer. En novembre, personne n’aurait mis un Euro sur le fait que l’on soit qualifiés à la 25ème journée. On se sent excités, on a traversé 11 mois très difficiles physiquement, mentalement, éprouvant, avec des rebondissement, un 36-6 à la maison contre La Rochelle que l’on n’attendait pas forcément. Maintenant, c’est le moment de prendre du plaisir, de se régaler, quand ça a été dur comme ça pour un objectif premier qui était le Top 6, après, il faut savourer au max et faire les choses bien pour en profiter le plus longtemps possible. Quand le chemin n’est pas si facile, ce sont des choses qui te construise, que ce soit à titre individuel ou collectif. Dans la construction de certaines personnes, on voit parfois que derrière, il y a une histoire, un chemin qui peut être difficile. C’est un peu notre cas sur cette saison. On a eu un chemin assez difficile, on est tombé pas mal de fois, ce qui est vraiment remarquable, c’est la manière dont on s’est relevé à chaque fois. C’est ça qui fait qu’on a encore le droit à la parole cette semaine. En novembre, on était un peu comme des cons à se regarder, à se demander où on allait, à se dire que l’on allait jouer Perpignan et Brive qui comme nous jouaient le maintien. Les sept mois que l’on vient de faire, c’est un vrai exemple pour les phases finales. Les deux dernières saisons, il y avait beaucoup de lumière sur nous et ça ne nous a pas forcément réussi non plus“.