L’évaluation de nos joueurs avec le XV de France

     

    Comme après chaque rencontre du XV de France, les joueurs ont été évalués par la presse après leur victoire face à l’Angleterre. Voici les évaluations de nos Bordelais.

     

    Pour l’Equipe, Damian Penaud termine avec un 7/10 : « À chaque fois que le jeu s’est emballé et que le désordre s’est installé, l’ailier français a mis le feu dans la défense anglaise (10 défenseurs battus). Il y a ce contre amorcé de ses 22 m où il transperce le mur adverse avant de servir Bielle-Biarrey au pied (25e), cette course en travers plus spectaculaire qu’efficace (35e), ces dézonages constants, ces déviations pertinentes sous les chandelles, cette passe décisive après contact pour Fickou (60e). Un plaquage manqué sur l’essai de Smith (47e)« . Louis Bielle-Biarrey hérite d’un 4/10 : « Une soirée frustrante pour l’ailier français. Un coup oublié par Barré (20e), un coup trop court sur une passe au pied de Penaud (25e), il a passé une grande partie du match à courir dans le vide, sevré de ballons. Et quand il a eu le ballon dans les mains, il n’a pas toujours fait le bon choix, à l’image de celui trop facilement rendu au pied aux Anglais (45e). En défense, sa montée en pointe un brin suicidaire a libéré un espace en coin pour l’essai de Freeman (75e)« . Nicolas Depoortere obtient un 4/10 : « Pour sa deuxième sélection, le centre bordelais a été plutôt discret en attaque, mais sa passe sur un pas pour Fickou, limpide et rapide, a quand même créé le décalage qui a amené l’essai de Le Garrec (20e). En défense, il ne manque qu’un plaquage sur Ben Earl, mais qui est lourd de conséquences, puisque la percée dans l’axe du numéro 8 anglais se terminera par l’essai de Smith (47e). Un en-avant sur une passe de Fickou (4e)« .

     

    Pour Rugbyrama, Damian Penaud est crédité d’un 6/10 : « L’ailier est toujours aussi insaisissable. Il a tenté d’électriser le jeu par tous les moyens, pas toujours à bon escient (trois balles perdues). S’il a encore été sevré d’essai, il a fini par se montrer décisif en récupérant la passe au pied acrobatique de Thomas Ramos sur l’essai de Gaël Fickou. Il a parfois été en difficulté dans les airs et, défensivement, il a été trop tendre sur le deuxième essai anglais« . Louis Bielle-Biarrey termine avec un 4/10 : « Soirée à oublier pour le Bordelais. Il n’a pour ainsi dire rien eu à se mettre sous la main offensivement parlant. En défense, son placement n’a pas toujours été avisé comme sur cette montée hasardeuse qui a mis les Bleus sous pression d’entrée de deuxième période et celle sur l’ultime essai anglais. Un plaquage réussi, deux manqués« . Nicolas Depoortere hérite d’un 5/10 : « Le Bordelais a vécu une deuxième cape contrastée. Offensivement, il a eu peu l’occasion de s’exprimer balle en main mais, sur une de ses rares interventions, il a tout de même mis Gaël Fickou dans l’intervalle sur l’action de l’essai de Nolann Le Garrec. En défense, il a été soumis à rude épreuve et a été impuissant, notamment, sur la percée de Ben Earl amenant le troisième essai anglais« .

     

    Pour Sud-Ouest, Damian Penaud obtient un 7/10 : « Incisif. L’ailier n’a pas marqué. Mais il a provoqué beaucoup de frissons dans la défense anglaise. En provoquant sans cesse le rideau adverse, l’ailier de l’UBB a trouvé des failles. Mais il a surtout été décisif en captant un ballon dégagé par Thomas Ramos qu’il a transmis à Gaël Fickou pour un essai en dépit de la pression défensive« . Louis Bielle-Biarrey est crédité d’un 5/10 : « Match difficile. Le Bordelais n’a eu que peu d’occasions de s’illustrer ballon en main. Et il a parfois été mis en difficulté en défense, sans que la responsabilité ne lui en incombe forcément. Au bout d’une ligne parfois désorganisée, il a été contraint de faire des choix difficiles face à des surnombres… Pas toujours gagnants« . Nicolas Depoortere hérite d’un 5/10 : « Emprunté. Le jeune centre de l’UBB ne s’est pas mis dans les meilleures dispositions en cafouillant sa première combinaison. Il a essayé d’apporter son punch, mais a lui aussi été mis en difficulté par la défense anglaise. Il partage l’erreur défensive qui conduit à l’essai de Smith (46e) avec Thomas Ramos« .

     

    Pour Eurosport, Damian Penaud termine avec un 6/10 : « Il nous a gratifiés d’un travers incroyable, quasiment caricatural de son style fougueux. Toujours fébrile quand il faut s’imposer dans les airs défensivement, parfois génial quand il faut le faire offensivement, Penaud est d’un opportunisme terrifiant sur l’essai de Fickou. En bref : du Penaud classique, talentueux et désordonné« . Louis Bielle-Biarrey hérite d’un 4/10 : « Le trois-quarts tricolore le moins en vue en attaque, avec pour principal fait d’armes une belle course pour mettre Marcus Smith sous pression. Son mauvais placement sur le deuxième essai de Lawrence lance un temps (très) faible des siens, en début de second acte. Surtout, sa montée en pointe loupée permet à Tommy Freeman de jeter un terrible froid à la 74e minute. En bref : Ce n’était pas son match« . Nicolas Depoortere obtient un 5/10 : « Une maladresse sur une combinaison lors de la première période a lancé un match moyen. Donner à Fickou sur un pas était le bon choix, sur le premier essai bleu. En défense, il a paru un peu léger sur certaines actions, sans pour autant être à la rue. Le feu qu’il a dans les jambes ne s’exprime pas encore pleinement, comme il peut le faire en Top 14 avec l’UBB. En bref : Il doit encore s’aguerrir« .

     

    Pour Actu Rugby, Nicolas Depoortere est crédité d’un 4/10 : « Le centre de Bordeaux-Bègles a commis d’entrée un en-avant (4e), et subit sur le premier plaquage, symbole d’une mise en route vraiment laborieuse. Depoortère n’a pas forcément réussi à se mettre en valeur offensivement. Défensivement, il a reculé, notamment face à un sacré client avec Lawrence. Se troue sur l’essai de Smith« . Louis Bielle-Biarrey termine aussi avec un 4/10 : « Brillant contre les Gallois, Louis Bielle-Biarrey a cette fois-ci eu très peu de ballons à se mettre sous la dent en attaque (1 seule course ballon en mains). Défensivement, l’ailier de l’UBB a étonné par son placement, se faisant prendre à défaut à plusieurs reprises. 2 essais encaissés viennent de son côté« .