Romain Buros : « La première année où il était là, je m’entraînais un peu avec lui pour en faire et en toute honnêteté, il prenait tous les ballons sur la tête »
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Invité du podcast de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre arrière international, Romain Buros, s’est confié sur le travail des ballons aériens, une phase de plus en plus importante du jeu d’arrière :
« Les ballons haut, je l’ai depuis tout jeune. Ca a toujours été un point fort chez moi. J’ai eu des périodes un peu en dents de scie où c’était un peu compliqué parce que la confiance sous les ballons haut il faut en attraper 10-15 d’affilée et puis avec 2 erreurs sur des ballons faciles et la confiance est pétée. C’est quelque chose qu’il faut entretenir tout le temps et travailler tout le temps. Il faut essayer de trouver un entraînement un peu plus dur, essayer de se mettre en difficulté pour continuer de progresser. On voit que dans le rugby d’aujourd’hui, il y a de plus en plus de ballons hauts, qui sont de plus en plus durs à prendre parce qu’il y a de plus en plus de contests aussi. C’est un éternel mouvement sur tous les aspects du jeu, mais cet aspect est un aspect de mon jeu que je travaille beaucoup ».
Il est aussi revenu sur les conseils qu’il peut donner aux troisièmes lignes dans le domaine, notamment à Marko Gazzotti qui commence à prendre ses marques dans le domaine aérien :
« Marko, c’est l’exemple parfait du gars qui a travaillé. La première année où il était là, je m’entraînais un peu avec lui pour en faire et en toute honnêteté, il prenait tous les ballons sur la tête. Il a beaucoup bossé, on lui a aussi mis des pièces, il a ramassé, mais au final, sur les 4-5 derniers qu’il a eu à prendre, il les a pris et c’est un point positif pour l’équipe parce que quand le numéro 8 est au fond du terrain, on peut couvrir sur toutes les zones. C’est pas forcément quelque chose de facile les ballons hauts, mais si on le travaille bien, il y a quand même beaucoup de joueurs qui peuvent être bons ».