Laurent Marti : « Que Philippe Tayeb fasse croire que j’ai pu me permettre d’attaquer un joueur sous contrat, alors que c’est interdit par un règlement que j’ai fait mettre en place, c’est grave comme accusation ! »
Interrogé par Sud-Ouest, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, s’est confié sur le recrutement pour la saison à venir :
« On avait listé des joueurs à très haut potentiel qu’on n’a pas réussi à recruter pour des raisons X ou Y. Certains avaient dit oui (NDLR, Tevita Tatafu) avant de dire non… C’est un recrutement ciblé qui répond aux exigences du salary cap et du règlement sur les Jiffs. Il me donne l’espoir que le paquet d’avants sera plus dense ».
Il a aussi tenu à s’expliquer sur ce que l’on pourrait appeler ‘l’affaire Tatafu‘ et ses relations avec Philippe Tayeb :
« L’Aviron Bayonnais a tout fait pour conserver son joueur et y est parvenu : bravo à eux. Comment ont-ils fait ? Ils ont surenchéri sur ce que l’UBB avait proposé. Ils se sont d’ailleurs mis à un niveau où, je crois, on n’aurait pas pu aller. Que s’est-il passé exactement ? C’est là que ça me met en colère. Que Philippe Tayeb fasse croire que j’ai pu me permettre d’attaquer un joueur sous contrat, alors que c’est interdit par un règlement que j’ai fait mettre en place, c’est grave comme accusation ! Je veux bien qu’on passe au détecteur de mensonges tous les deux : on a attaqué Tevita Tatafu parce que son agent nous l’a proposé – c’est le même qui l’a fait resigner à Bayonne – et parce qu’il avait une clause libératoire disant que le joueur était libérable moyennant une indemnité de 500 000 euros. On en a la preuve […] Le premier rendez-vous date même de novembre de l’année d’avant. Ce n’est pas interdit. Ce qui l’est, c’est la proposition écrite, que tu ne peux faire qu’au 1er juillet ».