Invité de l’émission, Les Vraies Voix du Rugby, sur les ondes de Sud Radio, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, est revenu sur la qualification de son équipe en demi-finale de Champions Cup :

« On est quand même encore un jeune club, puisque notre première demi-finale n’a que quatre ans. C’était d’ailleurs déjà en Champions Cup contre le Stade Toulousain. On sait combien c’est difficile d’arriver en demi-finale et donc combien il faut savourer ces moments, surtout que l’on craignait quand même beaucoup le Munster, qui avait éliminé La Rochelle, sur un match très solide. On était très heureux de partager ça avec notre public […] Il y avait un truc de prévu avec les joueurs et les familles de joueurs, mais un président ça reste raisonnable. Ce n’est plus tout jeune maintenant ».

Il a aussi tenté de trouver une explication aux trous d’air régulièrement connus par ses joueurs sur les dernières rencontres :

« C’est vraiment une question que l’on s’est posée parce que ce n’est pas la première fois et ça devient même assez régulier. Il me semble que l’année dernière, on avait eu un passage où l’on commençait mal les matchs et on se rattrapait après. C’est évident que si l’on ne corrige pas ça, je ne pense pas que l’on pourra aller beaucoup plus loin parce que les adversaires vont devenir encore plus corsés. On ne peut pas se le permettre. Yannick faisait une analyse très intéressante lundi matin auprès des joueurs, où il disait que le banc avait envie de montrer, de se mettre au diapason de ce qui était fait et que tout ça était peut-être un peu trop désordonné. Quand parfois on est trop généreux, on peut en oublier les spécificités du rôle que l’on nous demande sur le terrain. C’est peut-être rassurant de voir que ça a été analysé comme un trop plein d’envie, mais c’est sûr qu’il faut le corriger ».