Yannick Bru : “Le toit sera fermé, donc il y aura beaucoup de bruit. Et forcément, ça nous renvoie à des processus de communication sur le terrain qu’il faut tester avant”

     

    Interrogé par Rugbyrama, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru, s’est confié sur les techniques mises en place à l’entraînement pour essayer de peaufiner les moindres détails avant la finale contre Northampton, comme s’entraîner avec des sonos à fond pour mettre les joueurs en conditions par rapport au bruit qu’il pourrait y avoir samedi :

    “C’est toujours pareil, avec l’expérience d’une finale de plus avec l’UBB, je pense qu’il faut essayer de travailler un maximum de petits points qu’on pourrait regretter si on n’y avait pas pensé. On sait qu’à Cardiff, on s’attend à avoir 2 000 valeureux Bordelais, il y aura peut-être 15 000 à 20 000 Anglais dans le stade puisqu’ils sont à trois heures de voiture, donc on va se retrouver dans une atmosphère plutôt de match à l’extérieur, ça compte. Le toit sera fermé, donc il y aura beaucoup de bruit. Et forcément, ça nous renvoie à des processus de communication sur le terrain qu’il faut tester avant. On n’a rien inventé. Beaucoup d’autres l’ont fait avant nous. Mais c’est vrai que sur certains secteurs très stratégiques, au niveau du pack on a besoin de travailler comme ça”.

    Il est aussi revenu sur la difficulté de la préparation d’une finale de Champions Cup, qui arrive au milieu de matchs de Top 14 :

    Mais le plus dur, ce n’est pas l’attente, le plus dur c’était l’articulation du travail avec le match de Top 14 qu’il fallait gagner contre Castres, en ayant à l’esprit la finale, mais pas trop. Ce fut quand même beaucoup de travail de préparation pour l’ensemble du staff. D’ailleurs, je voudrais féliciter tout le monde pour l’implication de ces quatre dernières semaines. La difficulté fut de préparer tout ce qui devait être préparé très à l’avance, en pensant à Castres et de dérouler ça aujourd’hui en essayant encore de penser à tout. On est toujours jusqu’à demain dans une phase de travail hyper intense. Après, je pense que l’attente sera un peu plus la règle. Mais jusqu’à aujourd’hui, nous étions très, très occupés”.