Interrogé par Midi Olympique, l’ancien talonneur de l’Union Bordeaux-Bègles, Clément Maynadier, s’est confié sur son après carrière :

“Alors le terrain ne me manque pas forcément parce que je pense que j’en avais fait le tour. Et puis me réveiller le dimanche matin et mettre 35 minutes à sortir du lit parce que j’avais mal partout, cela ne me manque pas forcément ! Par contre, ce qui manque, oui, forcément, c’est l’adrénaline, cette adrénaline quand on rentre dans un Chaban plein ou dans un stade comme Cardiff, qui va être en fusion. Et puis le vestiaire me manque aussi mais les joueurs m’appellent, donc je n’ai pas l’impression d’être parti depuis si longtemps que ça”.

Il est aussi revenu sur ce que représentait cette première finale européenne de l’histoire du club :

“C’est une étape de plus dans l’évolution de ce club. On a tendance à oublier que l’Union Bordeaux-Bègles est un jeune club. Il n’a pas 20 ans. L’union a été faite en 2006, donc ça fera 20 ans l’an prochain. Quand je vois des clubs comme Montpellier qui ont mis 40 ans avant d’avoir leur premier titre, je me dis que finalement, on va vite en besogne. Il y a un travail de fond fait par le président, qui a été énorme, que ce soit de la formation jusqu’à l’équipe première, avec des infrastructures mises en place pour progresser, pour travailler sereinement. Et donc, cette première finale, elle récompense un peu tout ça. C’est beaucoup de fierté pour nous qui sommes passés par ce club, qui avons donné pour ce club. Il reste maintenant 80 minutes pour franchir cette dernière étape”.