Interrogé sur TV7, Alphonse Miralles, coordinateur sportif de l’Union Bordeaux Bègles, s’est confié sur ce qu’allait changer de premier trophée pour le club :

« Dans le sein du club, j’ai rencontré quelques coupes, mais beaucoup plus modestes (sourires). Celle-ci, par sa grandeur, son importance… Elle a un impact pour nous extraordinaire. Tout ce qu’on a pu vivre à partir de la 78^ème minute de jeu… Il y avait des supporters derrière moi, des partenaires, qui pensaient à la 75^ème que c’était gagné… Sauf qu’il y avait encore la place potentielle pour mettre les huit points qui nous séparaient. Je me suis permis de leur dire d’arrêter… Il nous est tellement arrivé de choses… J’ai en mémoire ce qui aurait pu être la première qualification pour rentrer dans les six… Je vois encore à Toulouse Lionel Beauxis louper une pénalité en face, alors que c’est l’un des plus grands buteurs que le championnat ait pu connaitre… Donc à ce moment-là, j’étais peut-être le seul à ne pas y croire. Je ne vous dis pas l’explosion à la 80^ème… ».

Il est aussi revenu sur l’évolution du club ces dernière saisons :

« Je savais bien qu’on allait évoluer, qu’il y avait une progression constante… Lorsque Stéphanie et Claire, nos responsables billetterie, ouvrent le guichet à Chaban le lundi à 10 heures, le vendredi il y a 32000 personnes. C’est un signe fort. Cette évolution, on la voit. Mais là, le premier titre, après celui de 1991, la Coupe d’Europe… Je m’octroie un petit bout de ce gâteau ».