Interrogé par Sud-Ouest, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru, s’est confié sur la place de cette Champions Cup au milieu des 2 gagnées en tant que joueur avec le Stade Toulousain et de celle gagnée au sein du staff :

“Elle est tout en haut. Déjà parce que c’est la dernière. C’est sur ces émotions qu’on est le plus à fleur de peau. Ensuite, parce que la plupart des trophées majeurs que nous avions remportés, hormis la Pro D2 (avec Bayonne), c’était avec Toulouse. Quand on est embarqués dans cette machine à gagner qu’est le Stade Toulousain, on ne se rend pas bien compte comment c’est dur d’y arriver quand on est à l’extérieur. Donc celle-ci est très importante pour moi”.

Il s’est aussi exprimé sur les enjeux de la fin de saison pour son équipe, avec un possible doublé à aller chercher :

“J’ai toujours fonctionné par étapes. Il est trop tôt pour parler de doublé. Le Top 14 est tellement compliqué que le premier objectif, c’est de se qualifier dans les deux premiers. On sait que c’est essentiel pour s’octroyer une semaine de régénération. Ne pas avoir cette semaine, c’est hypothéquer grandement les chances de succès. Sur les deux derniers matchs, je ne pense qu’à une chose : le top 2. Le cheminement mental qui a été accompli depuis un an pour se relever (après la finale perdue à Marseille), pour se remettre en action, retrouver une ambition et une confiance en soi, a été important. J’espère qu’on ne va pas jeter tout ça sur les semaines qui arrivent. Depuis notre défaite contre La Rochelle, je disais qu’on se préparait à passer par un barrage. Mais les défaites de Toulon face à Toulouse et à Vannes nous ont donné quelques raisons d’y croire. Le top 2, c’est vraiment l’objectif”.