Interrogé par Rugbyrama, le manager vannetais, Jean-Noël Spitzer, s’est confié sur les enjeux de cette dernière journée de Top 14 :

“Il reste un match. Mathématiquement et tout ce que vous voulez c’est encore possible, on sait. On ira jouer à Bordeaux samedi prochain, mais on est aussi très réaliste […] J’espérais jouer ce dernier match dans des meilleures conditions, même si cela aurait pu être dans de bien pires. Il faut être très logique aujourd’hui. Quand tu vois le match, ce n’est pas une mauvaise performance de notre part. C’est aussi un match duquel tu dois tirer des enseignements car il montre aussi nos fragilités. Nous n’aurons pas de rebond si nous ne sommes pas honnêtes là-dessus”.

Il s’est aussi exprimé sur le match à venir face à l’Union Bordeaux-Bègles, récent vainqueur de la Champions Cup :

“On va jouer à Chaban-Delmas, il y aura 30 000 personnes, les Bordelais vont présenter leur coupe d’Europe, ils vont certainement jouer avec une équipe qui sera proche de celle qu’ils aligneront en demie… Il nous faudra de la fraîcheur physique et mentale. Il nous faudra des leaders. On en a besoin, Franky (Gorrissen, NDLR) nous a manqué face à Pau. On ne pourra pas avoir un jeu au pied aussi imprécis que face à la Section, où nous avons rendu des ballons. On a pris la marée par le troisième rideau de Pau qui est excellent, mais celui de Bordeaux est peut-être meilleur encore”.