Interrogé par Rugbyrama, notre manager, Yannick Bru, est revenu sur la progression montrée par l’Union Bordeaux-Bègles :

“Je crois que l’équipe progresse mentalement. Le staff progresse parce que je veux vraiment féliciter notre staff médical. C’est toujours un travail d’équipe. Ce que vous voyez là sur le terrain, c’est un travail d’équipe. Des joueurs ont été rétablis, d’autres étaient plus frais que l’année dernière à la même période. Je pense que ce travail d’équipe a été mieux fait, ça veut dire qu’on progresse […] C’est vrai que mentalement, certains appellent ça le leadership ou le caractère de l’équipe, mais en tout cas, mentalement, notre équipe, elle progresse”.

Il est aussi revenu sur la remobilisation de son équipe après le titre en Champions Cup :

“Je crois que la remobilisation elle a été surtout affective, parce qu’on a une dizaine de joueurs qui vont nous quitter d’un groupe de l’UBB qui est très soudé. Un groupe de joueurs qui est assez incroyable, sur le plan humain, au niveau de l’affect. C’est un groupe qui a aussi connu des mauvais moments et qui commence, là, à vivre des bons moments. C’est vrai qu’on va perdre une dizaine de joueurs l’année prochaine. Je pense à Pete Samu, à Guido Petti, à Yann Lesgourgues, et plein d’autres, comme Ben Tapuai et Nans Ducuing. Ce sont des joueurs qui sont vraiment le ciment de l’affect de ce groupe. Donc, ils ne seront plus là et, en fait, on touche les moments de bonheur au moment où ils s’en vont. Donc, je crois que les joueurs, ils avaient vraiment envie de passer une semaine de plus ensemble. Ils se rendent compte aussi de la difficulté d’une carrière et quand tu approches de ces moments-là, il ne vaut mieux ne pas avoir de regrets et jouer à son meilleur potentiel. C’est un certain nombre de choses qui ont fait que l’atmosphère de la semaine était bonne. On a vraiment basculé lors du stage la semaine dernière. On a beaucoup parlé de la fraîcheur, mais c’était aussi une semaine où nous avons beaucoup parlé et remis les choses à plat. On en avait besoin parce qu’on était en train de se disperser un petit peu”.