Interrogé par l’Equipe, notre demi de mêlée, Maxime Lucu, est revenu sur les raisons qui l’ont amené à prendre en charge les tirs aux buts :

“Je le savais très tôt dans la semaine puisque Matthieu (Jalibert) avait un petit problème au tendon rotulien depuis quelques semaines. Ça allait forcément avec les infiltrations et tout ça mais en demi-finales (contre Toulon), il a pris un petit coup dessus à la fin. Et durant la semaine, il avait des coups de poignard quand il tapait. Je me suis toujours préparé à ça. Il n’y avait pas de problème. Quand il me l’a dit, tant que ce n’était pas une heure avant le match, c’était plutôt bien. On a bien préparé ça et je m’entraînais pour, donc ça a été avec plaisir”.

Il s’est aussi confié sur son état d’esprit à l’issue de cette finale, une nouvelle fois perdue contre le Stade Toulousain :

“J’ai eu beaucoup de larmes quand même parce que quand tu repenses à la saison, lâcher un match comme ça aujourd’hui, faire 100 minutes en finale de Top 14, c’est très dur mentalement, de te dire que le Brennus est de l’autre côté pour six petits points. On va dire trois, parce que la dernière pénalité est anecdotique… Mais c’est vrai que par rapport à ce qu’on a fait l’année dernière, livrer un match comme ça, amener Toulouse dans les derniers retranchements, faire une saison comme ça avec la Coupe d’Europe. Honnêtement, le groupe a énormément grandi. Il y a énormément de fierté par rapport à ça. Beaucoup de mecs se sont révélés. Franchement, on a un groupe qui s’est construit dans la difficulté. Cette saison a été magnifique. C’est dommage qu’elle finisse au bout de la nuit à Paris avec cette défaite. Mais on aura essayé en tout cas de tout donner pour amener ce Brennus à Bordeaux”.