Clément Carpentier : “Sur ce match, c’est un peu mental aussi, j’ai l’impression qu’on est arrivés un peu en claquettes-chaussettes”
Invité sur le plateau de TV7, pour l’émission Parlons Sport, le journaliste indépendant, Clément Carpentier, est revenu sur le manque de confiance des doublures lors de la rencontre face au Racing 92 :
« Après, c’est la différence entre un bon joueur, Carbery, et un très bon joueur, comme Jalibert. La semaine dernière, quand vous jouez La Rochelle et que la rencontre est sur la bascule, il y a des joueurs qui prennent leurs responsabilités. Matthieu Jalibert, sur la deuxième mi-temps, il sait qu’il n’a pas Lucu pour sortir l’équipe de l’ornière, et bien il y va et il prend ses responsabilités. Sur la deuxième mi-temps, il l’a fait. Carbery, ce n’est peut-être pas le statut qu’on lui a donné, peut-être pas le même niveau de talent non plus et de mental… Et Carbery, il va falloir le gérer sur toute la saison, parce que la petite difficulté c’est qu’on l’a déjà remplacé. Il sait très bien qu’à la fin de la saison, il risque de partir car Hugo Reus devrait rejoindre l’Union Bordeaux-Bègles. Ça va être compliqué mentalement pour lui d’avancer sur cette saison… Il va falloir le maintenir compétitif ».
Il s’est aussi aussi confié sur les raisons de la défaite concédée face au Racing 92 :
« Il y a plein de facteurs qui font que l’UBB a perdu au Racing. Je pense qu’il y a un problème de préparation. Et ça je le dis par rapport à la saison dernière, où les entames de match, c’est un vrai problème… Même les matches où ils s’en sont bien sortis, comme la finale de Coupe d’Europe, tu la démarres mal… Tu démarres mal la deuxième mi-temps. Pour moi, il y a un vrai problème de préparation et ça c’est au staff de régler ce problème. Des trucs comme à Vannes et au Racing, on en a vus quelques-uns… Même la semaine d’avant contre La Rochelle, c’était la même chose lors des 20 premières minutes, qui n’étaient pas bonne. Ensuite, il y a un manque de réaction, et je pense que les joueurs en ont parlé entre eux. Ça, c’est un problème de leadership. Enfin, il y a les absents aussi… Comme le dit Yannick Bru, comme par hasard c’est un bien meilleur entraineur quand il a les meilleurs joueurs sur la pelouse (rires). Voilà… C’est comme ça. Il n’y a que Toulouse qui arrive à garder un niveau quasiment équivalent malgré les absents. Sur ce match, c’est un peu mental aussi, j’ai l’impression qu’on est arrivés un peu en claquettes-chaussettes. On s’est dit que ça allait le faire, parce qu’on jouait contre le Racing, qui se cherche encore… Tu prends une rafale, et il y a une absence de réaction, ça ce n’est pas normal ».