Noel McNamara : “Ça ne veut pas dire que les autres n’ont pas fait du bon boulot, mais lui, apporte quelque chose d’un peu différent”

 

Interrogé par Rugbyrama, notre entraîneur de l’attaque bordelaise Noel McNamara a évoqué avec lucidité et enthousiasme le retour de Maxime Lucu, capitaine emblématique et véritable chef d’orchestre du jeu girondin. Après plusieurs semaines d’absence, l’international français retrouve le groupe avec l’envie d’apporter toute son expérience et son leadership à l’équipe. Le technicien irlandais a notamment souligné le rôle central du numéro 9 dans l’organisation offensive de l’UBB, tout en saluant la progression collective observée durant son absence :

“C’est notre capitaine. J’ai souvent dit qu’il est le rythme cardiaque de notre jeu offensif. Mais en son absence, on a pu voir Matthieu Jalibert prendre davantage de leadership, idem pour Martin Page-Relo qu’on n’avait pas prévu de faire jouer les sept premiers matchs. Nous avons aussi un jeune joueur, Valentin Hutteau qui a lancé sa carrière à l’âge de 18 ans. Tout ça fut le côté positif de cette absence. Mais quand on voit un joueur avec le niveau, l’intelligence et la mentalité de Max Lucu…. Oui, on s’est dit qu’il nous a manqué quelque chose. Mais nous avons aussi récupéré des joueurs comme Rohan Janse Van Rensburg, Ben Tameifuna, Arthur Retière et bientôt j’espère Romain Buros. Ceci dit, Max n’est peut-être pas la solution à tout, mais c’est vrai, il est très important pour nous.”


L’entraîneur irlandais s’est également exprimé sur l’impact que pourrait avoir le retour de Maxime Lucu dans le XV titulaire, aussi bien sur le plan défensif que dans la gestion du jeu. Pour Noel McNamara, la présence du capitaine bordelais apporte une dimension supplémentaire à l’équipe, notamment grâce à sa rigueur, son intelligence tactique et sa qualité de jeu au pied :

Max est l’un des meilleurs demis de mêlée du monde du point de vue de la défense. Il peut faire douze à quinze plaquages par rencontre, tous les numéros 9 ne font pas ça. À ça, j’ajoute sa longueur de coup de pied, sur les sorties de camp par exemple, ce qui peut faire de grosses différences. Une touche sur notre ligne des dix mètres ou sur celle de l’adversaire, ce n’est pas la même chose. Ça ne veut pas dire que les autres n’ont pas fait du bon boulot, mais lui, apporte quelque chose d’un peu différent. On a fait une bonne semaine d’entraînement et il était avec nous pendant cette semaine. Peut-être aura-t-il besoin d’un peu de temps pour retrouver le bon rythme, mais il a le plan de jeu de l’UBB imprimé dans sa tête.”