Lucas Paulos : “Il faut qu’on limite le nombre de nos fautes et idéalement, qu’on arrive à les priver de ballon, car ils se reposent beaucoup sur la possession”
Interrogé par ICI Pays Basque, le deuxième ligne de l’Aviron Bayonnais Lucas Paulos a livré son ressenti avant le déplacement de son équipe au Stade Atlantique Bordeaux Métropole pour y affronter l’Union Bordeaux-Bègles. Conscient de la qualité de l’adversaire et de la difficulté de s’imposer à Bordeaux, l’international argentin a insisté sur l’importance pour son équipe de progresser à l’extérieur et de ne pas se contenter de sa bonne dynamique à domicile. Un défi qui s’inscrit pleinement dans les ambitions de l’Aviron pour cette première partie de saison :
“À Bordeaux, bien sûr qu’il y a des choses à faire là-bas. Nous sommes dans une bonne dynamique à domicile, mais par rapport à nos objectifs, je pense que ça ne suffira pas de gagner tous les matchs à la maison. Si nous voulons viser plus haut, nous devons ramener des points à l’extérieur, comme nous l’avons déjà fait à Perpignan. C’est encore le début de saison, mais je ne pense pas qu’un seul match suffira pour y arriver. On va essayer de ramener des points, toujours. Car le moindre de ces points comptera pour nous à la fin de la saison.”
Le deuxième ligne bayonnais a également évoqué l’état de forme de l’Union Bordeaux-Bègles, soulignant le potentiel de cette équipe championne d’Europe et finaliste du Top 14. Pour Lucas Paulos, la clé du match résidera avant tout dans la bataille des avants et la capacité des Basques à priver les Bordelais de ballon :
“Bordeaux n’est pas dans la meilleure dynamique, mais on connaît leurs qualités. Ils sont champions d’Europe et finalistes du Top 14. Ils peuvent jouer à un niveau très élevé et ça peut se déclencher très vite. À nous de bien défendre, de ne pas leur laisser l’opportunité de jouer leur jeu et de rester costauds devant. On le sait, au rugby, c’est devant qu’on gagne les matchs. Derrière, les trois-quarts font le score, mais ce sont les avants qui font la différence. Il faut qu’on limite le nombre de nos fautes et idéalement, qu’on arrive à les priver de ballon, car ils se reposent beaucoup sur la possession.”
