Yannick Bru : “Ça a été un gros combat dans l’affrontement, les gars étaient bien fatigués dans le vestiaire mais c’était le prix à payer”
Interrogé par L’Équipe à l’issue de la victoire de l’Union Bordeaux-Bègles face à l’Aviron Bayonnais, ce samedi soir au Stade Atlantique Bordeaux Métropole, le manager girondin Yannick Bru est revenu sur la prestation aboutie de ses joueurs. Dans une rencontre marquée par un engagement physique intense et une belle maîtrise collective, le technicien a souligné la progression de son équipe, aussi bien dans le combat que dans la qualité du jeu offensif. Une victoire qui confirme la montée en puissance de l’UBB après un début de saison contrasté :
« Ce qui est bien, c’est notre progression. Le week-end dernier à Perpignan, on avait montré un visage intéressant dans le combat, mais on était frustré parce qu’offensivement on avait manqué de liant, on aurait pu être plus efficace. Aujourd’hui, on a réussi à mettre de l’intensité, sur le combat au sol, dans le combat devant, et en plus on a retrouvé un peu de liant offensif, donc le plaisir de marquer. C’était important pour la construction de notre début de saison, qui n’a pas été de tout repos”.
Le manager bordelais a également salué la performance de son pack d’avants, déterminant dans cette victoire face à une équipe bayonnaise réputée pour sa solidité dans les duels. Bru a mis en avant la rigueur et la combativité de ses joueurs, qui ont su répondre présent dans les secteurs clés, notamment en mêlée et dans les zones de ruck :
“J’ai l’impression qu’on est de retour, sur le plan des efforts et sur le plan de notre animation offensive. On savait que Bayonne venait ici avec des ambitions, on ne faisait pas trop les malins, on savait que ça serait un gros choc. Notre pack a fait une bonne performance, en mêlée fermée, sur les ballons portés, dans le jeu autour. Bayonne a été rugueux aussi, ils sont durs sur l’homme, ils ont provoqué du danger autour des rucks. Ils n’ont rien lâché. Ça a été un gros combat dans l’affrontement, les gars étaient bien fatigués dans le vestiaire mais c’était le prix à payer”.
