À l’approche du grand retour de la Champions Cup, une compétition qui a façonné l’identité européenne de l’Union Bordeaux-Bègles et dont le club reste le dernier lauréat, Maxime Lucu a livré à ICI Gironde un regard lucide mêlé d’excitation. Le demi de mêlée, fer de lance de l’UBB et témoin privilégié de cette épopée continentale, rappelle à quel point cette compétition rythme les ambitions du groupe depuis plusieurs saisons :

« On est excités de retrouver la compétition. Le staff nous a inculqués ça depuis qu’ils sont arrivés. On aime cette compétition, le jeu qu’il s’y produit. On sait qu’on va être attendus, qu’on a des beaux matches avec une poule très relevée. C’est une très belle compétition, on l’a vu l’an dernier. Ça restera gravé en nous. À nous d’aller chercher le positif et ça commence dès samedi prochain ».

De son côté, Yannick Bru n’a pas tardé à replacer ce rendez-vous européen dans la continuité des exigences rencontrées en Top 14. Le manager bordelais, attentif à l’évolution de son groupe et à la manière dont il répond aux puissances adverses, voit dans le duel à venir contre les Bulls une forme d’écho direct au combat livré sur la pelouse de Montpellier. Une manière de souligner que la Champions Cup ne pardonne pas et que chaque détail compte, dès la première journée :

« Y compris la couleur du maillot, les Bulls et Montpellier c’est quand même un ADN similaire avec une mêlée destructrice, énormément de puissance dans le jeu. C’était une première copie. Ce n’est pas suffisant. On ne pourra pas accepter de mourir comme ça à Pretoria ».