Clément Maynadier : “L’altitude, on a du mal à la gérer”

Interrogé par Ici Gironde, notre ancien talonneur Clément Maynadier, qui connaît mieux que quiconque les exigences d’un déplacement à Pretoria, lui qui avait participé au dernier voyage en Afrique du Sud il y a deux ans, a livré un éclairage précieux sur ce qui attend les Bordelais. fort de son expérience, il rappelle les nombreux facteurs extérieurs qui rendent ce type de rencontre particulièrement éprouvant :
“T’as un voyage de douze heures dans les pattes, t’as un changement de continent, de température, tous ces facteurs font que c’est un match difficile. Après, ça reste du rugby […] L’altitude, on a du mal à la gérer. Sur un match de haut niveau, c’est très dur. Je me souviens que lors des 25 premières minutes, on avait été très empruntés. Tu montes vite dans le rouge et puis on est en période hivernale chez nous. Là on arrive, il fait entre 25 et 35 degrés avec un fort taux d’humidité. C’est dur de pouvoir se mettre dans le rythme de suite”.
Il s’est également exprimé sur les ajustements opérés par le staff bordelais cette saison pour mieux anticiper les contraintes du déplacement et maximiser les chances de performance. Pour lui, ces changements pourraient peser positivement sur l’entame de match :
“On était arrivé le mercredi pour jouer le samedi. Là, ils sont arrivés le lundi, ça fait quelques jours de plus. Ça ira mieux de ce côté-là […] Ils savent où ils jouent, ils savent qu’ils ont un avantage. Leur but, c’est d’asphyxier l’adversaire sur les trente premières minutes. L’UBB va devoir s’accrocher avant que le corps fasse ce qu’il faut et qu’elle puisse rivaliser sur les trente dernières”.

