Yannick Bru : “Cela fait trois semaines qu’il se prépare dans l’ombre”

     

    Interrogé par Le Figaro, Yannick Bru a évoqué un sujet qui tient particulièrement à cœur au staff bordelais : le retour tant attendu de Yoram Moefana. Absent depuis plusieurs mois en raison d’une blessure en match de préparation, le trois-quarts centre international représente une pièce essentielle du dispositif girondin. Son retour dans le groupe, au moment où l’UBB s’apprête à entrer dans une séquence capitale, constitue selon le manager un signal très fort, tant pour l’équilibre du jeu que pour la confiance collective.

    « C’est le 12 de l’équipe de France. Quand ton meilleur centre français est absent depuis quatre mois, je te laisse imaginer en quoi ça nous a pénalisés et sans manquer de respect aux autres […] Il va souffrir beaucoup parce qu’il y a la chaleur, l’altitude. C’est UV 10 ou 11 aujourd’hui, donc ça va cogner. Cela fait trois semaines qu’il se prépare dans l’ombre, qu’il fait toutes les séances collectives quasiment depuis trois semaines, depuis deux semaines en contact réel ».

     

    Interrogé également par L’Équipe, Yannick Bru a pris le temps de revenir sur un paramètre souvent sous-estimé mais pourtant déterminant dans la gestion de la performance : l’impact du climat et des changements de température sur l’organisme des joueurs. Le manager bordelais n’a pas oublié les difficultés rencontrées lors du précédent déplacement à Pretoria et souligne combien ces variations brutales peuvent peser sur la fraîcheur et la disponibilité du groupe, notamment lors du retour en France.

    « Aller du froid vers le chaud, c’est acceptable. La difficulté, c’est de revenir du chaud vers le froid après. Après notre déplacement chez les Bulls il y a deux ans (défaite 46-40), on avait joué face au Stade Français la semaine suivante (défaite 26-30), on avait blessé trois joueurs dans la première demi-heure. On va essayer de mieux anticiper ça cette fois ».