Xan Mousques : “On voit qu’il y a des équipes qui ne la jouent pas comme nous on peut la jouer et qui font tourner, mais le Top 14 demande tellement d’efforts, qu’il y a des clubs qui la mettent de côté”

Invité sur le plateau de Top Rugby, l’émission diffusée sur les antennes de TV7, notre ailier Xan Mousques a pris le temps d’évoquer l’approche très contrastée des clubs engagés en Champions Cup. Une compétition exigeante, énergivore, et dont la gestion diffère sensiblement selon les ambitions, les dynamiques ou encore les priorités de chaque effectif. Le trois-quarts de l’UBB a ainsi souligné l’investissement total du club dans ce tournoi, contrairement à d’autres formations qui choisissent de ménager leurs forces :
“On voit qu’il y a des équipes qui ne la jouent pas comme nous on peut la jouer et qui font tourner, mais le Top 14 demande tellement d’efforts, qu’il y a des clubs qui la mettent de côté. De notre côté, ce n’est pas du tout le cas et quand on le fait, il ne faut pas laisser un point de côté. Elle est assez difficile, un faux pas, c’est l’élimination ou alors un parcours très compliqué quand on est qualifié”.

L’ailier de l’Union est également revenu sur un aspect stratégique souvent méconnu du grand public : le système du bonus offensif, totalement différent de celui utilisé en Top 14. Avec l’obligation d’inscrire quatre essais pour l’obtenir, ce format modifie profondément les intentions de jeu et la manière d’aborder les temps forts d’une rencontre, comme l’explique Xan Mousques :
“On est habitué tous les week-ends au Top 14 et finalement le bonus est en lien avec la défense parce qu’il faut aussi en prendre très peu pour qu’il y ait un écart de trois essais. Là, au final, tous les matchs, dès qu’elles ont marqué quatre essais, les équipes s’occupent juste d’essayer de gagner le match. Stratégiquement, c’est différent. À l’image du match de Toulouse, les rencontres peuvent être un peu bizarres, avec quatre essais marqués rapidement et après un faux rythme”.
