Xavier Garbajosa : “Je peux comprendre que les Bordelais soient un peu déçus, ce match a été un peu décousu”

Présent au stade Chaban-Delmas pour commenter la rencontre sur les antennes de BeIN Sports, l’ancien international français Xavier Garbajosa a livré son analyse à chaud de la prestation de l’Union Bordeaux-Bègles face aux Scarlets. S’il a salué le contrat pleinement rempli sur le plan comptable, il a également pointé du doigt certains axes de progression, notamment dans le secteur défensif, malgré la large victoire bordelaise :
“Ce soir, bien sûr que la copie de l’Union Bordeaux-Bègles est parfaite puisque le contrat est rempli, mais il y a encore trois essais encaissés. Effectivement, il y a encore des choses à redire, mais c’est quand même cinq points de pris. On sait que la semaine passée, c’était un déplacement délicat, par expérience, ce n’est jamais simple de prendre cinq points dans des conditions totalement différentes qu’aujourd’hui en France au creux de l’hiver. Ce soir, tout n’a pas été parfait, il y a encore trois essais, il faut continuer à trouver des équilibres entre l’attaque, qui est un super pouvoir, et réguler cette défense qui fera peut-être aussi gagner des matchs importants demain”.
L’ancien centre est également revenu sur l’impression laissée par les Bordelais au coup de sifflet final, un sentiment mitigé malgré l’ampleur du score et les cinq points engrangés, preuve des exigences élevées du groupe girondin.
“Je peux comprendre que les Bordelais soient un peu déçus, ce match a été un peu décousu. Il y a eu de très bonnes actions de la part de l’Union Bordeaux-Bègles, qui, par la vitesse, a réussi à créer des brèches, à mettre de la vitesse et à marquer des essais. De temps en temps, c’est vrai que le pragmatisme et l’efficacité de ces joueurs des Scarlets, quand ils sont venus dans les 22 mètres bordelais, fait qu’ils ont marqué. C’est un match qui donne un peu un sentiment ambivalent : oui, on a pris les cinq points, mais il y a encore des choses à travailler. Mais il y a des jeunes joueurs qui ont montré le bout de leur nez, des garçons en manque de temps de jeu qui étaient là. Il faut aussi pouvoir gérer un effectif, parce que le Top 14 est harassant, dur, et ça permet de pouvoir gérer un peu la fatigue de tout le monde”.

