Nicolas Depoortere : “Au lieu de douter après une action ratée, je dois accepter ce que j’ai fait pour passer à autre chose et basculer sur une action positive”

Interrogé par L’Équipe dans un entretien approfondi, notre trois-quarts centre international Nicolas Depoortere est revenu avec lucidité sur le travail qu’il mène depuis plusieurs mois avec son préparateur mental. Une collaboration mise en place afin de continuer à progresser, mais aussi pour mieux gérer les moments clés d’un match, les périodes de doute et les exigences du très haut niveau, aussi bien avec l’Union Bordeaux-Bègles qu’en équipe de France :
“On bosse uniquement sur l’aspect sportif chez moi, dans un endroit sain que je connais, lors de deux à trois séances par mois. On visualise des situations précises. Au lieu de douter après une action ratée, je dois accepter ce que j’ai fait pour passer à autre chose et basculer sur une action positive. Lorsque ça va moins bien, on essaie de mettre en place un protocole pour affronter les doutes et les erreurs, avec toujours l’objectif de prendre du plaisir”.

Au cours de cet échange, le centre bordelais est également revenu sur son adaptation ponctuelle à un poste légèrement différent de celui qu’il occupe habituellement. Aligné à plusieurs reprises au poste de premier centre cette saison, Nicolas Depoortere a expliqué comment cette transition avait été anticipée et préparée en amont avec le staff et ses coéquipiers.
“On en avait parlé avec Noel (McNamara, l’entraîneur de l’attaque) en début de saison. Il m’avait prévenu que j’allais dépanner au poste en raison des blessures. Et ça s’est très bien passé (il a débuté deux fois à ce poste-là, contre Lyon et Bayonne en octobre). J’ai beaucoup parlé avec Yoram (Moefana) qui a davantage l’expérience de jouer en 12 mais aussi avec Rohan (Janse van Rensburg). Tout avait été bien préparé”.
