Matéo Garcia : “C’est comme un cadeau de retourner là-bas juste avant Noël”

Interrogé dans les colonnes de Midi Olympique à l’approche d’un rendez-vous forcément particulier, notre ancien demi d’ouverture Matéo Garcia s’est exprimé avec émotion sur le fait de retrouver son ancien club, l’Union Bordeaux-Bègles, ce dimanche soir sur la pelouse du Stade Chaban Delmas. Passé par toutes les catégories de jeunes avant de découvrir le monde professionnel en Gironde, l’actuel Toulonnais conserve un attachement fort à l’UBB et à ceux qui ont marqué ses débuts au plus haut niveau :
“Je vais avoir toute la famille et de nombreux amis au stade. Je ne le cache pas que c’est un club qui sera toujours proche de mon cœur. J’ai tout appris là-bas. Avec le Covid-19, je suis passé des Crabos aux professionnels. C’est là où j’ai développé ma vision de jeu, mes passes, mon jeu au pied. J’ai beaucoup appris sur l’aspect mental du métier avec des mecs comme Max (Lucu), Rémi (Lamerat). Jeff (Poirot) a aussi toujours été là quand ça a été plus dur. C’est comme un cadeau de retourner là-bas juste avant Noël, mais je suis conscient qu’il n’y aura pas de cadeaux de la part de mes potes comme Nico (Depoortere), Loulou (Bielle-Biarrey), Pierre (Bochaton)… Je n’y vais pas non plus pour en faire (rires) !”.
Au-delà de l’aspect affectif, Matéo Garcia a également reconnu avoir mis à profit sa connaissance du jeu et de l’environnement bordelais pour préparer au mieux cette confrontation avec ses coéquipiers actuels. Lucide sur les forces de l’UBB, il sait que son équipe devra livrer une prestation solide pour espérer rivaliser à Chaban Delmas :
“Il y a toujours des restes. Je pense qu’ils ont un peu cogité entre le titre de Champions Cup et ce début de saison. Mais on a vu, en Champions Cup, que ça se remet en place. J’ai apporté ma pierre à l’édifice sur la stratégie globale. Avant tout, il faudra répondre devant. Tout le monde a tendance à sous-estimer leur dimension physique. Derrière, il y a toujours une part d’aléatoire dans le rugby, avec notamment leurs flèches sur les ailes ou encore Matthieu (Jalibert)”.

