Personne ne pourra renier que la venue de Vincent Etcheto à Bayonne a été l’un des éléments clés de cette accession en Top 14. Le principal intéressé explique à Sud Ouest que « Tant mieux si les joueurs estiment que j’ai mis l’ambiance, que c’est grâce à moi […] Je n’ai pas besoin de passer 12 heures au bureau pour justifier mon salaire. Par contre, j’ai des idées et je pense rugby 24 h/24 ».

Hyperactif sur le terrain, l’ancien entraineur de l’UBB est un bon vivant, comme il peut le raconter dans une anecdote qui eut lieu cette saison. « Je me suis retrouvé en boîte de nuit et des joueurs sont arrivés. Au départ, ils étaient gênés puis on a fini la soirée ensemble. Quinze jours après, on gagnait à Albi. Peut-être que ça se retournera un jour contre moi. Si on perd, on va dire que je fais n’importe quoi. Mais je préfère ça à des joueurs qui se barrent en Espagne ou à Bordeaux pour faire la fête en cachette, comme ça se faisait les années passées ».

D’ailleurs, il n’y a pas qu’avec ses joueurs de l’Aviron Bayonnais qu’il a cette proximité. Il a aussi gardé une relation particulière avec certains de ses anciens joueurs à l’UBB : « J’en vois encore parce que dans ce club, il y a un ADN et des joueurs exceptionnels. Ils m’appellent pour avoir des conseils, discuter de ce qui se passe ici, me féliciter. Mais je ne fais pas de lobbying, ne vous inquiétez pas. C’est naturel ».

Sud Ouest