Hier à la maison du rugby toulousaine étaient réunis les représentant des 30 clubs professionnels (sauf Toulon, Béziers et Bourgoin) pour assister à une réunion organisée par la Commission Centrale des Arbitres pour présenter les nouvelles règles et directives pour la saison à venir. Didier Mené, son président a commencé par expliquer qu’il ne serait plus tolérable de bousculer un arbitre, comme on a pu le voir la saison dernière : “Qu’un arbitre gêne, ça peut arriver, mais il y a des manières de l’écarter. Le balancer c’est inadmissible et ce sera désormais sanctionné d’un carton rouge direct“.

 

Il a aussi reconnu que l’arbitrage vidéo était “le maillon faible du système actuel“. Si pour l’instant seul un resserrement du nombre d’arbitres vidéos a eu lieu (8 contre 16 pour le Top 14), il a reconnu que, sans changement au niveau international, la France pourrait revenir la saison prochaine “à un protocole franco-français où la vidéo ne serait demandée que pour des actions se déroulant dans les zones de marque ou des 5m“.

 

Dans le but de continuer à diminuer le nombre de mêlées rejouées, cette saison “au premier effondrement, l’arbitre devra prendre une décision, quitte à se tromper“. Cela devrait donc forcer les joueurs à réussir leur entrée en mêlée dès le premier essai.

 

L’arbitrage des rucks devrait aussi être un peu modifier pour mieux accompagner les intentions de jeu. En effet, pour Didier Mené, “l’arbitre ne doit pas être là que pour récompenser le gratteur. Souvent, il siffle un grattage sans même attendre le résultat du balayage“.

 

Pour finir les mauls seront aussi plus strictement arbitrés. Par exemple, seront dorénavant pénalisés, le sauteur qui transmet son ballon bras tendu, le joueur qui recule jusqu’au fond de la structure (seul le ballon doit se déplacer de main en main) ou le lifteur qui se met derrière le porteur de balle pour gêner la défense.

 

Source : l’Equipe