La venue de Serin à l’UBB ne s’est pas jouée à grand chose

Baptiste Serin

 

Originaire de Parentis-en-Born, Baptiste Serin n’était pas forcément destiné à rejoindre l’UBB. Dax aurait aussi pu être une destination possible. Dans le dossier proposé par le Midi Olympique, dans son magazine de novembre, son père nous explique comment sa signature à l’UBB ne s’est pas jouée à grand-chose : « La sélection des Landes comprenait beaucoup de Dacquois. J’ai retrouvé des copains avec lesquels j’avais joué à l’USD et dont les fils étaient aussi en sélection. Il y avait ainsi quelques affinités entre Baptiste et ces jeunes Dacquois. Mon fils me disait : ‘si je pars de Parentis, j’irais à Dax’. Avec la sélection des Landes, nous avions remporté le challenge Moustan en battant la Côte d’Argent. Avec 3 ou 4 coéquipiers, Baptiste avait survolé cette compétition. Les premiers contacts avec Bordeaux-Bègles ont eu lieu après ce tournoi. A 15 ans, à la sortie du collège de Parentis, il a été admis au pôle de Talence avant de signer au CABBG. Sans cette orientation, l’option Dax se serait imposée. D’externe, il est passé interne, il a changé de club et de vie. Nous les parents également. Cela a été le premier vrai tournant mais les choses se sont bien passées. Trois ans de pôle espoirs, le pôle France, ni lui, ni nous ne regrettons ce choix ».

 

Baptiste Serin revient aussi sur ses débuts  : « Au pôle espoir de Talence, j’ai commencé à apprendre le rugby au quotidien et la rigueur du double projet qui intégrait l’activité scolaire. Il y avait la menace que le rugby s’arrête en cas de mauvais résultats. Ce n’était pas envisageable. Je me souviens de mon premier match avec le CABBG, j’avais joué à l’arrière contre…Dax et nous avions gagné. Ensuite j’ai connu l’équipe de France des pôles ».