Serin et Poirot reviennent sur leurs souvenirs de jeunesse de l’Equipe de France

Baptiste Serin et Jefferson Poirot

 

Dans l’Equipe qui leur consacre une longue interview, notre 2 jeunes internationaux, Baptiste Serin et Jefferson Poirot reviennent sur leurs ambitions d’équipe de France lorsqu’ils étaient jeunes.

 

Pour Baptiste, l’équipe de France, « ce n’était pas un rêve au moment où j’ai quitté Parentis. J’avais 15 ans, je partais au pôle Espoirs de Talence et je m’étais juste dit : ‘c’est super, je vais vivre un truc de fou’. Mais l’équipe de France, non… Puis, petit à petit, c’est quelque chose qui est arrivé et quand j’ai été pris en moins de 19 ans, je me suis dit : ‘Ah…’. L’équipe de France, c’est un milieu où je me suis trouvé projeté sans rien voir venir finalement ».

 

Pour Jefferson, c’était encore plus lointain puisqu’il s’est « intéressé au rugby assez tard, même si j’y jouais depuis tout petit, mais c’était plus un loisir. Donc, l’équipe de France, petit, je n’y pensais pas ».

 

De sa jeunesse, Baptiste se souvient des « années de victoires ou de Grands Chelems au début et au milieu des années 2000. Les années Stade Français avec Diego Dominguez en 10, ou du grand Biarritz avec Dimitri Yachvili en 9. Les grandes saisons toulousaines avec Yannick Jauzion aussi. Un faux lent, hyper facile, j’adorais le voir jouer, quand il faisait des décalages sur la passe. Il prenait des intervalles sans balle et ça, ça m’a marqué ». Pour Jefferson, c’est plutôt, « la victoire à Cardiff contre les Blacks en quarts de finale de la Coupe du Monde 2007. Et plus particulièrement l’action où Jauzion marque après la passe de Michalak. Et le joueur, c’était Serge Betsen. Lui, je l’adorais. Vraiment ». Baptiste se souvient aussi d’une action en particulier, de celui qui est son mentor maintenant, Dimitri Yachvili : « Je me souviens d’un côté fermé contre l’Angleterre, en 2004 au stade de France. Il tape un coup de pied rasant et Jason Robinson revient en travers mais ne peut pas le reprendre. Essai ! »