Notre jeune demi de mêlée, Baptiste Serin, avec un père rugbyman, a très vite été baigné dans le monde du rugby. Bien qu’il ait su assez tôt qu’il voulait devenir rugbyman professionnel, cela ne l’a pas empêché de toucher aussi à d’autres sports. Pour le Midi Olympique, son père raconte l’enfance de Baptiste qui l’accompagnait à tous les matchs de Mimizan : « Il était dans les vestiaires avant le match, dans l’en-but pendant et, quand on avait fini, il se déshabillait comme un grand et prenait la douche avec nous […] Il voulait tout faire : du tennis, du foot, du rugby et de la pelote basque. Il dormait avec son ballon ovale, était dingue du Paris Saint-Germain de Ronaldinho, doué pour toutes les disciplines : après six mois de tennis, il était déjà classé 15/4 […] Mon épouse (Marie-Pierre, N.D.L.R.) n’arrivait pas à le mettre à ses devoirs. Il ne les faisait que lorsque je poussais un coup de gueule. Le jour où sa prof de français lui a demandé ce qu’il voulait faire de sa vie, il lui a même répondu : ‘Rugbyman professionnel’. Baptiste avait 12 ans ».

 

Hyperactif, il arrivait aussi à Baptiste de faire quelques bêtises. Son père en raconte une qui lui a valu de finir au poste : « Des conneries ? Baptiste en a fait. Ado, il avait acheté trois cents œufs à l’épicerie du village. Il s’amusait à les lancer sur les voitures qui passaient à portée de jet. Quelqu’un s’est arrêté et Baptiste a fini au gnouf. Ce fut la seule fois. C’est un bon garçon, vous savez… ».