Serin : « C’est une chose qui est obligatoire dans l’approche du haut niveau »

 

Interrogé sur la question par le Midi Olympique, notre demi de mêlée, Baptiste Serin, est revenu sur le travail qu’il fait avec un préparateur mental depuis plusieurs années : « Pour moi, c’est une chose qui est obligatoire dans l’approche du haut niveau, à laquelle on ne fait pas assez attention en France. Je ne dis pas que cela est nécessaire pour tout le monde, car tous les joueurs sont différents. Mais j’en ai ressenti le besoin à un moment lorsque j’avais 15 ans et que j’avais quitté mon village de Parentis pour rejoindre le pôle espoir de Talence. Cela m’a apporté des bienfaits et continue de le faire. Alors pourquoi arrêter ? A Talence, c’est Vincent Manta (le directeur du pôle espoir, ndlr) qui m’avait présenté Christian Ramos. Aujourd’hui je travaille à Bordeaux avec Gershon Pinon, tout comme mes coéquipiers de l’UBB Darly Domvo, Marco Tauleigne, Clément Maynadier ou Jefferson Poirot. Je collabore avec lui lorsque j’en ressens le besoin, en moyenne toutes les 2, 3 semaines. Généralement je vais le voir, sinon je l’appelle, comme ça sera surement le cas pendant la tournée. Ce n’est pas quelqu’un qui a pratiqué le rugby, mais qui s’intéresse à tous les sports et qui a, surtout, une bonne analyse de nos comportements, sait nous décortiquer. Par exemple si je perds mon calme, c’est qu’il y a un autre problème derrière. Une fois que ce problème est identifié, le travail du préparateur mental consiste à nous donner des billes pour en faire abstraction et rester calme dans le feu de l’action. C’est d’autant plus nécessaire lorsque l’on joue 9 ou 10, il faut savoir prendre les bonnes décisions sous pression« .