Jefferson Poirot : « Quand on était que nous deux, c’était l’autre facette de l’homme. Un énorme compétiteur, frustré et moins souriant »

 

Dans les colonnes de l’Equipe, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, est revenu sur la période difficile vécue par son ami, le demi de mêlée, Baptiste Serin, en équipe de France : « Quand on était que nous deux, c’était l’autre facette de l’homme. Un énorme compétiteur, frustré et moins souriant. Puis, Baptiste c’est un ‘joueur’, un instinctif au sens propre du terme. Son truc, c’est le terrain, la course, le contact avec le ballon, la notion de plaisir. S’il n’a pas ça, il n’est pas bien. Mais dans un groupe, il met la notion collective en avant. C’est un mec fédérateur, joyeux. Dans les séances, il se donnait à 100 % qu’il soit en 9 ou mis à l’aile. Il était énergique et enthousiaste. J’ai vu des joueurs pourrir l’ambiance de la séance parce qu’ils ne jouaient pas. Baptiste ne fera jamais ça ».