Baptiste Serin : « Au début, j’avais deux pieds catastrophiques »

 

Dans les colonnes de l’Equipe, notre demi de mêlée international, Baptiste Serin, est revenu sur la relation qui le lit à son grand-père maternel qui lui a donné le goût du but : « J’avais cinq ans et mon grand-père m’a dit : ‘Il faut taper des deux pieds’. Il m’a fabriqué des poteaux, et j’ai tapé, tapé… C’était de l’amusement permanent, je remercie mon grand-père maternel […] Papy m’a toujours dit de répéter les passes des deux côtés également. Il m’a incité à faire tout ça. Il était charpentier, et c’est lui qui m’a fabriqué les premiers poteaux avec des liteaux, Dans son jardin et dans celui de mes parents. Et comme j’avais toujours un ballon dans la main et que ça passait avant les devoirs… Au début, j’avais deux pieds catastrophiques, mais j’ai toujours bien progressé du droit. J’avais davantage d’envie et de plaisir avec le pied droit. Puis, au fur et à mesure, j’ai insisté sur le gauche, et j’y ai pris goût aussi. Et comme, dans ma jeunesse, j’ai été marqué par deux gauchers de grande qualité, Jonny Wilkinson et Dimitri Yachvili, ça m’a incité à persévérer dans la frappe du gauche. « Wilko » était tellement le joueur que je préférais […] Il (son grand-père) m’a toujours dit : ‘C’est une arme qui t’aidera’. Je tiens ça de lui ».