Laurent Marti : « C’est mon devoir de président de préparer ça, parce que si un jour je m’épuise, physiquement ou financièrement et que je doive partir, on va me reprocher de n’avoir rien préparé »

 

Invité sur le plateau de TV7, pour l’émission Top Rugby, le président de l’UBB, Laurent Marti, est revenu sur sa volonté de diversifier l’actionnariat de l’UBB dans le futur : « On en est au début. Un actionnariat ça ne se rebâtit pas en 2 mois. J’ai expliqué que je trouvais que le club était aujourd’hui vraiment fort sur ses bases, en termes de formation, d’infrastructures, de groupe sportif, du nombre de partenaires que nous avons. En partenariats privés, on est plutôt dans le haut du Top 14, mais il faut toujours plus d’argent. On a l’association UBB Grands Crus, qui est une réussite que tout le sport français nous envie. On nous pose beaucoup de questions. Les voyants sont au vert. Mais j’ai 97% des parts du club et je ne peux pas me confronter aux Altrad, Lorenzetti, Wild ou GL Events à Lyon ou Fabre à Castres, ou Michelin à Clermont-Ferrand. C’est trop dur. J’ai une très bonne relation avec Vincent Merling de La Rochelle qui a ouvert le capital, il a lui-même une part très minoritaire et ça c’est sain. C’est mon devoir de président de préparer ça, parce que si un jour je m’épuise, physiquement ou financièrement et que je doive partir, on va me reprocher de n’avoir rien préparé. Du coup je lance un appel pour préparer ».