Christophe Urios : “La culture du club, pour nous, repose sur ces trois axes : être dans l’union, avoir un jeu dynamique, et la formation béglaise”

     

    Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur l’importance pour l’UBB de réussir à développer une vraie identité forte, une culture commune : « C’est une question qui nous taraude. J’aime bien travailler sur l’idée, la culture, parce que la culture dépend aussi d’un territoire. J’aime le rugby de territoire, je suis conçu comme ça. Quand je suis arrivé ici, même avant, j’ai posé pas mal de questions sur la culture de l’UBB. Cela reste un club particulier l’UBB, c’en est deux finalement, un rapprochement de deux clubs qui sont complètement opposés, deux villes complètement opposées… Donc c’est comment on arrive à retranscrire ça, et comment on arrive à le développer, c’est ça la culture d’un club. Moi, je viens d’un endroit, à Castres, où la culture est très très forte, que ce soit dans le club mais aussi dans la ville. Ce n’est pas le cas ici, donc il faut le développer. La première des choses c’est comprendre comment ça fonctionne, et quelle est notre culture. Ce qu’on a dit avec les joueurs et l’ensemble des gens qui travaillent avec moi, ça repose sur trois points cette culture du club. La première c’est tout ce qui va être lié à l’union. Si on n’est pas très solidaires les uns, les autres, à travers le mot union, cela veut dire qu’on n’a pas bien compris. Le deuxième point cela va passer par une identité de jeu. L’identité de jeu, on s’est approprié les trois grandes épopées de Bègles. Celle de 69, on où peut la qualifier de beau jeu, quand ils ont été Champions. La deuxième épopée était celle de 91 où ils ont été Champions aussi. Là, on peut la qualifiée de combat, force collective, caractère même, peut-être même avec un brin de violence. Et la troisième épopée est celle de 2011. Ils sont montés de la Pro D2, ils ont conquis un peu tout Chaban par ces matches importants, avec un jeu assez particulier. On s’est un peu inspiré de tout ça et on a dit que pour nous, l’identité de notre jeu devait être un jeu dynamique. Enfin, le troisième point, c’est tout ce qui est lié à la formation béglaise. Elle est importante, efficace. La culture du club, pour nous, repose sur ces trois axes : être dans l’union, avoir un jeu dynamique, et la formation béglaise. Quand j’en ai parlé avec Laurent Marti, il m’écoutait comme ça gentiment, il me laissait parler… Et il me dit, ‘tu sais Christophe, l’important c’est de gagner les matches’. Je me suis dit que ce n’était pas con (sourire). Donc on a rajouté évidemment la culture de la gagne où là c’est notre job à nous, c’est-à-dire faire en sorte de mettre en place un cheminement qui fait que les joueurs se développent, trouvent du caractère. Que l’équipe ait une vraie identification. Et pour gagner les matches, la dernière chose, c’est créer une atmosphère très particulière à Chaban ».