Geoffrey Cros : « Oui à Bordeaux on a des petits gabarits, mais ce n’est pas pour ça que sur le terrain on se fait transpercer tous les week-ends »

 

Interrogé au micro d’ARL, notre ailier, Geoffrey Cros, a confié ne pas trop se poser de question au moment de rentrer sur le terrain, même quand il se retrouve, comme face à Lyon où il avait un adversaire comme Noa Nakaitaci : « Pour ma part, je n’y pense pas. Je regarde un peu la vidéo, pour voir s’il a plutôt tendance à faire des crochets ou à rentrer. Mais après, une fois que l’on est rentré sur le terrain, que ce soit Nakaitaci ou quelqu’un d’autre, il ne faut pas qu’il passe et il faut être meilleur que lui sur le terrain. Peu importe le joueur, on essaie de se dépasser et de faire mieux que lui, d’apporter plus à l’équipe. C’est comme ça que je le vois, me dépasser et faire mieux que mon adversaire ».

 

Il a aussi confié, ne pas forcément voir son petit gabarit comme un désavantage, pour lui le plus important restant d’arrêter le joueur en face, quoi qu’il arrive :  « Certains diront que c’est une force, d’autres une faiblesse. Pour ma part, je pense que ça se joue beaucoup dans la tête. Qu’il y ait des gros ou des petits gabarits en face, ce qui compte pour l’équipe, c’est qu’il ne passe pas. S’adapter, c’est un bien grand mot, quoi qu’il arrive, il ne faut pas que l’adversaire passe. Oui à Bordeaux on a des petits gabarits, mais ce n’est pas pour ça que sur le terrain on se fait transpercer tous les week-ends. C’est un état d’esprit, c’est dans la tête et on se jette tous les week-ends dans les jambes en faisant la prière (rires). Parfois, quand il y a des autobus qui arrivent, il faut mieux débrancher le cerveau ».