Christophe Urios : « Est ce que l’on va être capable de repartir ? Moi j’ai ma réponse et on va se faire un plaisir de montrer à tout le monde qu’on est là »

 

Lors de son passage dans l’émission Poulain Raffute, notre manager, Christophe Urios, s’est confié sur ses ambitions en vue de la saison prochaine : « Je ne crois pas à la vengeance, dire que l’on va reprendre ce que l’on nous a pris. Je trouve que l’on ne construit pas là-dessus. Ce qui est important, c’est de ce dire que l’on a fait un job incroyable parce qu’on a fait une saison incroyable, tant sur l’état d’esprit que sur la qualité de notre rugby. On a gagné des matchs de façon très propre, mais aussi à l’arrachée. Le dernier match contre Castres a par exemple été très dur. On l’a gagné à l’arrachée et on aurait pu le perdre. Ca montre la force et le caractère de cette équipe. C’est un vrai point fort. Il faut que l’on continue à chercher à s’améliorer. C’est notre motivation importante de chercher à progresser tout le temps, montrer que ce n’était pas un hasard. On nous a dit un coup que c’était la Coupe du Monde, un coup que c’était le Tournoi, que c’était parce qu’on avait Semi Radradra… Evidemment que l’on a bénéficié de tout ça. Bordeaux, quand tu remets le contexte en perspective, tu sais que tous les ans depuis un certain temps, il y a un très bon boulot de fait. Ils sont toujours dans les qualifiés, passent beaucoup de temps dans le Top 6 et à la fin sortent du Top 6. Cette année, on avait l’impression que les planètes étaient alignés pour aller le plus loin possible. Evidemment que cette crainte elle existe. Est ce que l’on va être capable de repartir ? Moi j’ai ma réponse et on va se faire un plaisir de montrer à tout le monde qu’on est là. Même si Semi nous a fait une grande saison, notre recrutement fait en sorte que notre équipe va continuer à évoluer et à progresser. On a juste envie de donner rendez-vous au 4 septembre, si tout va bien. Ce n’est pas une crainte, c’est plus un grand défi pour nous. Les joueurs aujourd’hui, ils ont cette envie, ils n’ont pas été récompensés. C’est incroyable, exceptionnel, quand ça arrive comme ça. C’est assez rare qu’une saison ne se termine pas, même pendant les grandes guerres les titres ont été attribués. Cette année il n’y en a pas. C’est comme ça. Certains étaient contents que ça s’arrête, d’autres un peu moins, on en faisait partie« .