Christophe Urios : « Comme souvent quand j’ai pris la décision, j’ai trouvé que c’était la meilleure décision »

 

Interrogé dans le podcast La Cravate, Christophe Urios est revenu sur les raisons qui l’avait poussées à l’époque de quitter Carcassonne pour venir à Castres :

 

À l’époque, on n’était pas complètement professionnel, quand j’étais à Carcassonne, j’avais commencé à bosser à la Chambre des cultures de l’Aude. Pour moi, ce qui était important, et ce que me disait mes parents, c’était de trouver un boulot donc j’avais plusieurs clubs avec qui j’étais en contact : Béziers, Perpignan, Narbonne, les clubs autour de Carcassonne, et Castres également. C’était un club qui venait de monter de PRO D2 ou de Groupe B à Groupe A. À l’époque, j’avais rencontré le président Revol, c’était déjà le président Revol, et j’avais senti un club qui, certes n’avait pas le statut d’un club comme pouvait avoir Narbonne, Béziers à cette époque là, mais par contre j’avais ressenti l’ambition de faire progresser ce club. Surtout, il y avait ce double projet avec le labo Fabre qui pour moi était essentiel et important, donc ça a été une décision pas facile à prendre, mais par contre, comme souvent quand j’ai pris la décision, j’ai trouvé que c’était la meilleure décision. On a réalisé ce que j’avais bien senti dans les différents entretiens. C’est à dire un club qui était capable de progresser, parce qu’à l’époque Castres, comme certains clubs comme Clermont par exemple, avec les joueurs qui bossaient, ils avaient une avance énorme parce que c’était un club qui était adossé au labo Pierre Fabre. On était assez nombreux à bosser au labo, c’était facile pour eux de récupérer des joueurs. C’est pour ça que dans les années 90 – on a été champion en 93, finaliste en 95 – on faisait partie des gros clubs parce que justement il y avait cette espèce de double projet qui était un avantage pour le club.