Christophe Urios : « Quand on est du Minervois, ce n’est pas facile à accepter d’aller dans le Bordelais »

 

Lors de sa participation au podcast de RugbyMercato, La Cravate, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur sa signature avec Bordeaux et les raisons qui l’ont poussé à venir dans notre club : « Je pars à Bordeaux en novembre. Je trouve que c’est une opportunité incroyable. Il y avait trois projets qui m’intéressaient pour des raisons personnelles. Les postes n’étaient pas libres, mais en fonction de notamment l’équipe de France qui cherchait des entraîneurs, il pouvait y avoir des départs de certains. Bordeaux faisait partie de ces trois projets, en sachant que je ne connaissais rien de Bordeaux. Je ne connaissais pas le président, Laurent Marti. Je connaissais assez peu de joueurs, le seul que je connaissais, c’était Mahamadou Diaby. Je connaissais peu le staff. Je ne venais jamais par ici. Il y a des endroits comme ça et d’autres où tu as plus de familiarités. Quand on est du Minervois, ce n’est pas facile à accepter d’aller dans le Bordelais. Quand Laurent m’a appelé, c’était un mercredi, on se voit à Toulouse et je lui ais dit que j’avais besoin de voir les installations. On s’est revu le dimanche et je signais 4 ans. Ce n’est pas un coup de tête, mais c’est un engagement. Je croyais au projet parce que je l’avais imaginé avant. L’échange que j’avais eu avec Laurent, c’était un peu celui que j’avais espéré. C’était un club qui m’intéressait. Le message de Laurent était très clair et c’était celui que j’espérais. C’est une belle personne, c’est un président énorme, un mec du rugby. Du coup je n’allais pas attendre 100 ans. Je m’engage et j’en étais très heureux et encore une fois je trouve que c’était un bon choix pour moi. Quand je pars de Castres, on m’a dit : ‘Tu vas à Bordeaux, mais pour quoi faire à Bordeaux ? Ils ne se qualifient jamais, ils n’avancent pas. Nous on est champions de France. Qu’est ce que tu fais ?’. Je ne le voyais pas comme ça. Pour moi, Bordeaux c’était une grande métropole, un club d’avenir. Il me semblait que c’était une équipe jeune, qui effectivement n’avait rien gagné, qui n’y arrivait pas, mais c’était un défi que j’avais envie de relever« .