Jean-Baptiste Elissalde : « On demande aux piliers et aux deuxième lignes d’insister dans l’axe, enfin ils doivent être dynamiques et faire vivre le ballon »

 

Jean-Baptiste Elissalde, désormais consultant pour l’Equipe, est revenu dans sa chronique sur l’apport du cinq de devant de l’UBB dans le jeu de notre équipe : « La stratégie de l’UBB est d’utiliser son cinq de devant dans une zone située au centre du terrain, entre les deux lignes de 15m. Là, on demande aux piliers et aux deuxième lignes d’insister dans l’axe, enfin ils doivent être dynamiques et faire vivre le ballon […] Il y a une dynamique certaine dans le jeu dans l’axe (Tao, Ravai, Maynadier, Cobilas) et le jeu plus dans la largueur avec Jones et Marais. Notez par ailleurs que le cinq de devant possède aussi une grosse activité défensive : les deux meilleurs gratteurs de l’UBB sont Maynadier et Marais, alors que ce dernier et Jones sont dans les meilleurs plaqueurs« .

 

Il est aussi revenu sur la force de l’UBB en mêlée fermée depuis le début de saison : « C’est leur matière première ‘astiquer’ en mêlée […] Surtout il y a un coaching qui n’altère pas cette performance collective : les six ou sept joueurs de première ligne sont concernés. Contre Clermont, quand Ravai et Poux rentrent, la mêlée reste dominatrice. Pareil avec Poirot ou les deux talonneurs, Maynadier ou Pélissié, avec l’un ou l’autre, il n’y a pas de déperdition. Sur le troisième essai contre Montpellier, celui de Barraque, ça part d’une mêlée où le pack de Montpellier est mis cul par-dessus tête. C’est la mêlée qui fait marquer l’essai. Pour moi, c’est un point essentiel, car la mêlée fermée est le job premier du cinq de devant« .

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