Voici une interview très passionnante de Vincent Etcheto, dans L’Equipe, qui s’explique après la nouvelle d’hier. Le désormais ex-entraineur des arrières avoue en tout cas ne pas avoir compris cette décision, même s’il ne dévoilera pas le contenu de l’entretien qu’il a eu hier avec Laurent Marti. “Je m’y étais préparé. Ça faisait plusieurs fois qu’il y avait des petites piques lancées par le président. Rien de très concret. Le climat n’était pas complètement sain. […] Ça c’est délité sur des choses qui m’échappent et des critères complètement subjectifs. Visiblement, le président avait décidé de se séparer de moi. J’étais à des années-lumière de voir l’ampleur que cela avait pris. Et rompre un contrat (il lui reste une année) à l’issue d’une saison plutôt réussie, ça me dépasse […] Il m’a annoncé qu’il se séparait de moi, jeudi à 16h50 précisément, au Grand Hôtel, à Bordeaux, dans un endroit très chic. C’est toujours plus agréable. L’annonce s’est faite au bout de cinq minutes et nous sommes restés ensuite plus d’une heure à discuter”.

 

Pour l’avenir, et la rumeur l’envoyant au club basque lorsque la fusion Bayonne-Biarritz sera effective, il n’y a pas encore réfléchi. Il va d’abord se concentrer sur sa famille, les fêtes de Bayonne, et verra par la suite. Il parle également de certains joueurs de l’UBB qui l’ont ému aux larmes après avoir reçu son mail qui annonçait la nouvelle. “Des joueurs m’ont appelé de très loin, alors qu’ils sont en vacances. Je n’imaginais pas que je représentais autant à leurs yeux. Certains m’ont ému jusqu’aux larmes. Quand des gens vous disent qu’ils vous aiment, alors qu’ils n’ont plus aucun intérêt vu que je ne suis plus leur entraîneur, ça brasse. Il y en a un qui m’a avoué que j’étais à la fois son frère et son père… Ça prouve que la dimension humaine dans le rugby, ça existe”.

 

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