Christophe Urios : “Quand je pars au combat, j’aime bien avoir des certitudes. Et aujourd’hui, je ne les ai pas toutes”
Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, s’est confié avant le match décisif face au Racing 92 : “Aujourd’hui ce qui m’intéresse, c’est dimanche soir. Faut-il mieux avoir des doutes que des certitudes ? Je suis désolé mais quand je pars au combat, j’aime bien avoir des certitudes. Et aujourd’hui, je ne les ai pas toutes. C’est comme le fait que l’on passe souvent à côté des matchs avant les vacances, ça veut dire qu’on choisi ça… Depuis dimanche soir, j’ai une idée très claire de ce que je vais faire à l’intersaison, à la reprise et de l’idée que je me fait de mon groupe, après il faut que je le matérialise. C’est très bien de se qualifier, on est bien mieux aujourd’hui qu’à la place de Clermont, Lyon ou Toulon, dans un championnat dur, avec tous les pépins que l’on a dans la deuxième partie, mais est-ce que c’est notre ambition ? En tout cas ce n’est pas ce qu’on dit, mais il ne faut pas le dire, mais le faire. A Bordeaux, on le découvre et pour sacraliser le moment, j’aime bien faire venir des anciens parce qu’en terme de culture et d’histoire l’UBB est jeune, elle a besoin de se construire, de s’appuyer sur des gens qui même s’ils n’ont pas porté le même maillot font partie de la même histoire. L’année dernière avant notre quart de finale contre Clermont on avait réuni quelques anciens dont Yves Appriou. J’aime ces moments-là parce que ça nous permet de prendre un peu de recul et de se dire que des mecs avant nous ont porté le maillot et se sont viandés. On n’est pas les meilleurs du monde. J’aime cette relation là même si je ne l’ai pas fait cette année parce que j’ai tellement eu honte avant le match de La Rochelle en Coupe d’Europe où on l’avait fait et ça s’était bien passé mais le lendemain on s’était aplati. Cette semaine et dans la tension qu’il y a, je pense qu’il ne faut pas que l’on s’éparpille. Je n’ai rien fait de particulier, je suis resté très basique“.