Maxime Lucu : “En étant plus imprévisibles, nous étions plus difficiles à contrer”

Interrogé par Midi Olympique, notre demi de mêlée, Maxime Lucu, est revenu sur la saison réalisée par l’Union Bordeaux-Bègles, suite à la finale ratée contre le Stade Toulousain :
“On avait trouvé des automatismes qui étaient quand même assez impressionnants l’année d’avant, notamment avec le nouveau système de jeu, de nouveaux joueurs. Je pense aussi à l’apport de Damian arrivée l’année dernière. Donc le vécu d’un an, en plus d’une préparation ensemble, plus la frustration de cette fin de saison, a fait qu’on a eu des liens forts très vite. On voulait envoyer un message clair dès le début du championnat, notamment en effaçant ce qui s’était passé en fin de saison dernière. Et on a réussi à le faire parce qu’on avait beaucoup plus d’automatismes, qu’on a pu changer, varier des choses. En étant plus imprévisibles, nous étions plus difficiles à contrer. On a réussi à le faire très vite, ce qui nous a lancés”.
Est revenu sur sa période compliquée traversée en équipe de France, notamment lors de la dernière tournée de novembre :
“C’était assez clair. J’étais numéro 3 à ce moment-là. J’avais vécu un petit peu un échec, à l’image de l’équipe lors du Tournoi des 6 Nations 2024. Nolann Le Garrec avait fait des bons matchs, donc j’étais passé numéro 3. C’était clair quand je suis arrivé au CNR. La première semaine a fait que j’ai dû revenir en club pour jouer contre Clermont et Nolann s’est blessé pendant le week-end. J’ai pu remettre le maillot de l’équipe de France, jouer un petit peu contre le Japon. Après, je suis reparti à mon poste de numéro 3. Je ne me suis pas pris la tête par rapport à ça. Je savais qu’il fallait que je sois meilleur. J’ai essayé de faire comme le Japon, ce que je faisais sur le début de saison. Forcément que ça a été difficile de ne pas pouvoir trop jouer sur la tournée de novembre. Notamment de ne pas affronter les All Blacks, car c’est un match que tu as toujours envie de jouer. Mais je prenais mon mal en patience. Je savais qu’un jour ou l’autre, j’allais avoir une chance de revenir et qu’il fallait que je la saisisse”.