Maxime Lucu : « Dans la rivalité, on va dire qu’on est toujours meilleurs, mais ça n’a pas souri la dernière fois »

     

    Interrogé par RMC Sport, notre demi de mêlée, Maxime Lucu, qui débutera sur le banc des remplaçants demain face à l’Italie, est revenu sur la défaite concédée en Angleterre :

    « Sur le match précédent, ça n’a pas forcément été le cas sur le papier. Dans la rivalité, on va dire qu’on est toujours meilleurs, mais ça n’a pas souri la dernière fois. On a pas mal débriefé. On sait un peu les scories que l’on a pu avoir. Notamment ces trois ou quatre en avants, pas loin de la ligne, sur les derniers gestes. C’est sûr que s’il y en avait une ou deux au fond, j’aurais aimé voir un petit peu le résultat. Mais on a loupé un petit peu d’efficacité pendant qu’eux, à chaque fois qu’ils venaient dans notre camp, ils scoraient. Sur le match, ils ont été plus réalistes et meilleurs, on va dire. Et nous, on a eu des petites scories qui ont fait qu’on s’est un peu effrités. Après, quand tu ne mets pas au fond les occasions, c’est difficile derrière de gagner. Surtout à l’extérieur ».

     

     

    Il est aussi revenu sur les nombreuses fautes de main réalisés lors de cette rencontre à Twickenham :

    « Je ne pense pas que c’est trop explicable, on va dire. Parce que tout ce qu’on a mis en œuvre pour arriver à ces derniers gestes-là a été remarquable et parfait. Ce sont des choses que l’on n’arrivait pas forcément à réaliser sur les matchs précédents. On l’avait réussi contre le pays de Galles. Là, on l’a réussi contre l’Angleterre. On s’est créé, je crois, onze franchissements. Ce sont les derniers gestes qui ont pêché. On a eu parfois énormément de réussite sur les rebonds, comme face à la Nouvelle-Zélande en novembre. Et là, on a eu un peu plus de difficultés contre l’Angleterre. Ce qui fait que, quand on ne met pas au fond, c’est compliqué. Et ça, c’est de l’adresse technique à réaliser tous les week-ends, toutes les semaines. On sait que c’est des joueurs qui, tous les week-ends, y arrivent. Là, ce n’était pas en notre faveur. On n’a pas eu ce destin-là qui nous a réussi sur pas mal de matchs ».