Alors qu’il quittera l’UBB et la France, pour une nouvelle aventure en fin de saison, notre ailier australien Adam Ashley-Cooper revient pour l’Equipe sur les souvenir qu’il gardera de son passage en France : « J’y suis venu une dizaine de fois dans ma carrière avec les Wallabies, et notamment six semaines pendant la Coupe du monde 2007. On avait séjourné à Montpellier, à Lyon, à Marseille, et j’avais apprécié l’ambiance, le style de vie. Puis il y avait eu Bordeaux, bien sûr, nous étions logés dans un bel hôtel dans le Médoc, avant un match contre le Canada. En fait, j’ai toujours apprécié de venir ou revenir en France […] Je ne regrette pas du tout mon choix. L’Australie ne me manque pas, ma famille oui, mais pour le reste, ici, c’est parfait. Je suis rugbyman professionnel depuis l’âge de dix-neuf ans, et je suis toujours aussi concentré et engagé dans le rugby, c’est mon métier. Mais, ici, j’ai plus profité des moments hors rugby. En Australie, c’était “rugby-rugby”, toute la journée, tous les jours. J’avais de courts moments pour profiter de ma vie d’homme. Mais à Bordeaux, j’ai trouvé un meilleur équilibre. J’ai eu ma vie de rugbyman et ma vie d’homme. Ici, c’est très relax, très humain. Chez nous, vous vivez pour travailler, vous travaillez pour vivre. Ici aussi bien sûr, mais il y a plus de temps accordé aux relations. On profite du moindre instant passé avec la famille et les amis, il y a un autre regard sur la vie. En Australie aussi on se ménage des plages de loisirs, mais on est plus pressés dans la vie quotidienne ».

Il gardera aussi quelques souvenirs de la gastronomie française : « Manger, parler, échanger, prendre : entrée, plat, fromage, dessert, un verre de vin (il porte son index à sa bouche et l’embrasse). J’aime ça, bien sûr ! (en français). Et la côte de boeuf, avec un peu de gros sel, ouh là, là! » et des châteaux du bordelais : « On s’est rendus à Saint-Émilion à plusieurs reprises. Château Figeac, Château Angelus, Château Cheval Blanc ».